





Chiang Rai : temples et premières découvertes du nord
J’arrive tôt le matin à Chiang Rai et, comme le check-in à mon auberge n’est pas avant 14h, je décide d’aller directement visiter le célèbre Temple Blanc (Wat Rong Khun) en prenant un Grab scooter. J’apprécie à ce moment là d’avoir envoyé un colis chez les parents en France depuis Bangkok afin d’alléger mon sac et n’avoir garder que le strict minimum. Voyager léger ultra léger c’est un confort non négligeable.
Le Temple Blanc est un chef-d’œuvre moderne, conçu par l’artiste thaïlandais Chalermchai Kositpipat en 1997. Contrairement aux temples traditionnels dorés, celui-ci arbore une façade entièrement blanche ornée de morceaux de miroirs qui scintillent sous le soleil. Son architecture unique mêle symbolisme bouddhiste et éléments contemporains, créant un décor presque irréel.
Après cette visite fascinante, je passe le reste de la journée à flâner dans la ville et à profiter de l’ambiance paisible de mon auberge. Le lendemain, je continue mes découvertes avec la visite du Temple Bleu (Wat Rong Suea Ten), tout aussi magnifique, et de la gigantesque statue de Lady Bouddha, qui domine la ville.
Le soir, je prends un bus pour Chiang Mai, prêt à explorer cette ville dont tout le monde vante la beauté.




Chiang Mai : entre modernité et traditions
J’arrive à Chiang Mai de nuit et rejoins mon auberge, @Home Hostel, en Grab. Ma conductrice en profite pour me donner plein de conseils et bonnes adresses sur les incontournables de la région. Dès les premiers instants, la ville me séduit : illuminée et animée, elle dégage une atmosphère chaleureuse.
L’auberge est une excellente surprise. Pour seulement 3€ la nuit, je découvre un établissement spacieux, propre et moderne, probablement l’un des meilleurs rapports qualité-prix que j’ai eus en voyage. Après m’être installé, je pars dîner dans un marché de street food recommandé par l’employé de l’auberge. L’ambiance y est vibrante, avec des stands de nourriture à perte de vue. Je comprends vite que je vais me régaler ici.




À la rencontre des éléphants… et des attrape-touristes
Le lendemain, je décide de visiter un sanctuaire d’éléphants. En chemin, mon chauffeur Grab me propose un tour privé après ma visite, incluant un arrêt dans un parc de tigres et dans le village des femmes girafes. Hésitant au départ, je repense à une expérience similaire que j’avais adorée à Hawaï en 2018. Le prix semble correct, alors j’accepte.
Au sanctuaire, je fais la connaissance de Dan, un Américain voyageant seul, avec qui je passe la matinée. On nourrit les éléphants et on en apprend davantage sur leur histoire en Thaïlande. C’est une belle expérience, bien que je reste prudent sur l’authenticité de ces sanctuaires.
La suite de la journée s’avère plus décevante. Arrivé au parc des tigres, je réalise que le prix d’entrée n’est pas inclus dans le tarif annoncé par mon chauffeur, contrairement à ce qu’il m’avait laissé entendre. À contrecœur, je paie l’entrée. Sur place, on peut approcher les tigres et les caresser. Les panneaux assurent qu’ils sont bien traités, et ils ne semblent pas malheureux, mais une part de moi reste sceptique.
Direction ensuite le village des femmes girafes. Avant d’y aller, je m’imaginais déjà dans la peau d’un reporter de National Geographic, prêt à découvrir une culture fascinante et à capturer avec mon appareil photo des instants incroyables et uniques. .
Les femmes girafes appartiennent à l’ethnie Karen Padaung, originaires de Birmanie. À cause des conflits dans leur pays, certaines ont fui vers la Thaïlande, où elles vivent aujourd’hui dans des villages spécialement aménagés pour les touristes. Leur particularité ? Elles portent des colliers en laiton autour du cou depuis l’enfance, ce qui donne l’illusion d’un cou allongé (en réalité, ce sont les clavicules qui s’abaissent sous le poids des anneaux).
Mais dès mon arrivée, mon enthousiasme retombe : il faut payer un droit d’entrée pour accéder au village. Ce détail brise immédiatement mon illusion d’authenticité. J’apprends ensuite que ce village n’est qu’une reconstitution et que les femmes n’y vivent pas réellement. Elles y tiennent simplement des stands de souvenirs et acceptent de poser pour des photos avec les touristes. J’arrive tout de même à capturer quelques belles images, mais l’expérience laisse un goût amer. Plutôt qu’une immersion culturelle, j’ai la désagréable impression d’assister à une attraction touristique montée de toutes pièces.
Pour finir la journée, mon chauffeur me dépose devant un magnifique temple de Chiang Mai. Cette dernière visite apaise un peu ma déception.


















Derniers jours à Chiang Mai avant le sud
Le lendemain, je me consacre à la découverte de Chiang Mai, une ville qui mélange à merveille modernité et traditions. Les temples y sont superbes, les marchés animés et la street food délicieuse.
Après ces quelques jours dans le nord, il est temps de reprendre la route vers le sud. Je monte dans un bus de nuit en direction de Bangkok, de nouveau, je vais y retrouver un autre amis, Edouard, un Français avec qui j’ai voyagé en Australie.
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