Chapitre 5 : De l’Asie à la Neige – Mon Retour en Bretagne via Shanghai et Chamonix

Après mon séjour au Cambodge, je suis retourné à Bangkok pour prendre mon vol de retour en Europe. J’aurais pu partir directement depuis Phnom Penh, mais les vols étaient bien moins chers depuis la capitale thaïlandaise. J’ai donc décidé d’y passer deux jours, le temps de me préparer pour le changement de climat. Je quittais la chaleur de l’Asie pour retrouver l’hiver européen, alors j’ai acheté quelques vêtements d’hiver et renvoyé une partie de mes affaires d’été en France pour voyager plus léger.

Pendant ces deux jours, j’ai aussi pris le temps de réserver mon vol. Après de nombreuses recherches, j’ai trouvé un billet pour Madrid, avec une escale de 24 heures à Shanghai. Le prix était similaire à des vols pour Copenhague ou Oslo, mais l’opportunité de passer une journée en Chine était bien plus tentante.

24 Heures à Shanghai.

J’ai donc atterri à Shanghai, où il faisait à peine 5°C. Le choc thermique était brutal après les températures tropicales du Cambodge. Dès mon arrivée, je suis allé explorer le centre-ville, et j’ai été impressionné par le développement de la ville. J’avais quelques préjugés sur la Chine, mais Shanghai m’a surpris : infrastructures modernes, propreté, ambiance dynamique… Une vraie métropole de classe mondiale.

Mais comme partout, il y a des pièges à touristes. Alors que je me promenais, une femme est venue me parler en anglais et m’a proposé d’aller boire du thé avec elle. Naïvement, j’ai accepté. Elle m’a emmené dans une boutique où j’ai pu goûter plusieurs sortes de thé… avant qu’on me pousse à en acheter à un prix plus cher qu’ailleurs à mon avis. Gêné, j’ai fini par en prendre malgré tout un peu, tout en réalisant que je m’étais fait avoir. Une expérience à retenir !

Malgré cela elle était très sympathique elle et la vendeuse et m’on expliquer beaucoup de chose sur l’histoire tu thé en Chine. J’ai beaucoup aimé Shanghai et regretté de ne pas pouvoir y rester plus longtemps. Mais il était temps de reprendre mon vol pour Madrid.

Retour en Europe

J’ai atterri à Madrid tôt le matin, sous -5°C. Un nouveau choc thermique ! Mon auberge n’acceptait le check-in qu’à 14h, alors j’ai passé la matinée à me balader en ville. C’était étrange de revoir Madrid en hiver, moi qui l’avais toujours connue en été sous 45°C. Cette fois-ci, il y avait peu de touristes, et l’ambiance était bien différente.

Mais Madrid n’était pas ma destination finale. J’avais une autre idée en tête : aller skier ! Initialement, je voulais m’arrêter dans les Pyrénées, mais toutes les stations étaient complètes ou bien trop chères. En cherchant, j’ai trouvé une alternative : Chamonix. Il y avait encore de la place en auberge de jeunesse et les prix étaient raisonnables.

J’ai donc pris un train pour Valence, où j’ai acheté des vêtements de ski. Puis un bus pour Lyon, avant de prendre une dernière connexion vers Chamonix, où j’ai décidé de terminer mon voyage par une semaine en montagne. Après des mois à voyager sous la chaleur, retrouver la neige et le froid était une sensation incroyable.

Séjour à Chamonix

Dès mon arrivée à Chamonix, je me suis installé dans mon auberge de jeunesse, où j’ai rencontré Mirko, un Italien venu en vacances, mais pas pour skier. Il voulait simplement profiter des paysages alpins. Le soir même, nous sommes allés boire un verre en station et, juste avant de partir, j’ai fait la connaissance de Sophie, une Américaine voyageant seule. En discutant, je lui ai proposé d’aller skier ensemble le lendemain, ce qu’elle a accepté. Elle m’a dit qu’elle avait déjà prévu de skier avec Caden, un autre Américain rencontré récemment.

Le lendemain matin, je me suis levé un peu plus tôt pour louer mon matériel de ski et les ai retrouvés à la navette pour rejoindre les pistes. Caden m’a ensuite présenté Martin, un Suédois qu’il avait rencontré les jours précédents. Tous les trois avaient un niveau de ski impressionnant. Sophie avait vécu trois ans dans une station du Colorado, Caden skiait chaque année, et Martin, étant Suédois, était un habitué des pistes. Même si j’avais un bon niveau, ils étaient clairement au-dessus, et ça m’a rappelé mes années à l’UCPA, quand je devais me surpasser pour suivre les meilleurs.

On a skié trois jours d’affilée, et le dernier jour, un Néo-Zélandais, Nick, nous a rejoints. Un excellent skieur lui aussi. Ce dernier jour, j’ai skié principalement avec lui avant de décider qu’il était temps de rentrer.

Retour en France

Après quatre jours de ski, j’ai quitté Chamonix pour prendre un bus vers Lyon, où j’ai passé une nuit avant d’enchaîner avec un bus pour rentrer en Bretagne. Mon périple prenait fin.

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